Carpocapse de la pomme poire noix
Le carpocapse est un petit lépidoptère de la famille des tordeuses qui se développe à l’intérieur des fruits des rosacées (pomme, poire, coing, etc.) mais aussi, parfois, dans les noix. Ce sont les chenilles (rosées à tête légèrement brune) qui sont spécialement voraces et dangereuses pour les vergers. Des solutions et des réflexes écologiques existent pour limiter les dégâts.

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Qu’est-ce qu’un Carpocapse (Cydia pomonella) ?
Cet insecte adulte se retrouve sous la forme d’un petit papillon qui mesure entre 15 et 22 mm. Il est discret et s’envole au crépuscule quand la température est douce, entre le mois de mai et le mois de septembre. Inoffensif, il est l’ennemi et la terreur des arboriculteurs et des producteurs de poires et de pommes.
Ce sont en réalité les chenilles qui sont considérées comme des grandes ravageuses, car une fois sur le fruit, elles vont se diriger vers les pépins, s’en nourrir et les détruire, provoquant un mûrissement prématuré et la chute du fruit devenu véreux et inconsommable.
Plusieurs générations de carpocapses peuvent se succéder entre le printemps et l’été. Il faut savoir qu’une seule femelle peut pondre entre 50 et 100 œufs sur les feuilles ou les fruits des arbres, ce qui peut, en peu de temps, créer des dégâts importants dans les vergers.
Ce petit insecte peut résister à l’hiver et revenir dans vos plantations l’année suivante, car à l’état de larve, une fois repu de fruits frais, il hiverne en créant un cocon blanchâtre et il attend sa mutation dans des zones telles que des abris, les écorces, ou directement au niveau du sol et va continuer son évolution dès le retour du printemps.
Quels sont les moyens biologiques pour lutter contre les carpocapses ?
Concernant les traitements des carpocapses du pommier, il est important de savoir qu’il est préférable d’agir de manières préventives, car une fois que les larves ont pénétré dans les fruits, elles deviennent inaccessibles. L’idée est donc d'empêcher la ponte des œufs et faire en sorte que les larves n'atteignent pas vos précieux fruits.
Voici quelques méthodes pour lutter de manière biologique contre les carpocapses :
- Surveillance des fruits : Ramassez et jetez les fruits tombés prématurément pour enrayer l’expansion des lépidoptères.
- Les prédateurs naturels : Nombreuses sont les espèces qui se nourrissent des œufs, des larves ou des papillons adultes des carpocapses, que ce soit les chauves-souris, les oiseaux insectivores (mésanges) ou les perce-oreilles (forficules), nous vous conseillons de les choyer. N’hésitez pas à leur offrir des abris près de vos espaces à préserver (nichoirs, abris à chauve-souris, hôtel à insectes, etc.).
- Les pièges à phéromones : En imitant l’odeur sexuelle des carpocapses femelles, les mâles se retrouvent attirés et piégés, limitant ainsi le développement de la population des insectes.
- Les pièges à bande : Le principe est d’offrir un lieu parfait pour que les carpocapses viennent s’y métamorphoser. Vous n’aurez plus qu’à retirer le carton et vous débarrasser des nuisibles (attention tout de même, d’autres insectes (utiles) peuvent venir s’y nicher, pensez à trier).
- Les nématodes : Ce sont des micro-organismes à pulvériser sur les zones infectées qui vont se nourrir des nuisibles, jusqu’à disparaître avec eux. Ils sont non toxiques et non dangereux pour la santé humaine.
- Les insecticides biologiques : Certains biosecticides sont autorisés en agriculture biologique (à base d'ingrédient naturel). Pour lutter contre les carpocapses, le virus du granulose (carpovirusine) peut être utilisé et appliquer régulièrement.
Pour éviter la présence des carpocapses dans les vergers et sur les arbres fruitiers, il faut intervenir dès les premiers signes des ravageurs, car ils sont discrets et très difficiles à atteindre une fois qu’ils sont dans les fruits. La meilleure solution c’est l’observation.